Examen et vote du projet de loi relatif au renforcement des outils de gestion de la crise sanitaire

Nous avons adopté jeudi 6 janvier le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire. Ce texte prévoit notamment de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal. J'ai voté en faveur de ce texte car il permet de favoriser la vaccination et de renforcer la protection des Français en évitant de prendre des mesures de freinage très lourdes de conséquences, comme la fermeture des écoles, ou encore le retour à un confinement comme l'ont choisi certains de nos voisins européens.

Nous connaissons une évolution dangereuse du nombre de contaminations. À l’heure actuelle, plus de 300 000 personnes sont testées positives toutes les 24h. Le nombre de cas positifs a triplé ces deux dernières semaines. La tension en réanimation augmente également (actuellement, 74% des lits occupés par des cas de Covid, soit +410 nouvelles admissions ces dernières 24h).

Ce contexte sanitaire qui se dégrade est notamment dû par l’apparition du variant Omicron, d’ores et déjà majoritaire en France et dont les études révèlent une contagiosité nettement supérieure à celles des autres souches en circulation. Bien que la vaccination et le passe sanitaire aient jusqu’à présent permis de limiter très significativement les conséquences de l’épidémie sur le système de soins, celui-ci reste en forte tension, alors que des interventions qui avaient dû être reportées lors des précédentes vagues doivent par ailleurs être reprogrammées et que d’autres virus circulent activement en cette période hivernale. De plus, l’efficacité de la protection conférée par la vaccination tend à diminuer avec le temps, ce qui rend nécessaire l’injection d’une dose de rappel pour maintenir une immunité suffisante.

C'est dans ce contexte que le gouvernement a proposé de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal et le renforcement des sanctions en cas de fraude. Par ailleurs, le recours au télétravail a été renforcé dans les entreprises, porté obligatoirement à trois jours par semaine dans les entreprises où le télétravail est possible.

J'ai voté en faveur de ce projet de loi car il vise avant tout à favoriser la vaccination et à protéger les Français et notamment les plus fragiles. J'assume entièrement ce vote. Encore plus de 5 millions de Français ne sont pas vaccinés, dont environ 1 million de personnes identifiées comme à risque.

Je crois en la vaccination. Même si elle n'empêche pas la circulation du virus, et notamment le variant Omicron qui est plus contagieux que les autres souches, la vaccination permet d'éviter de contracter une forme grave de la maladie. Je suis convaincue que c'est notre meilleur outil pour lutter contre l'épidémie. 

La majorité des Français a accepté le vaccin, 89,9% de la population âgée de plus de 12 ans présente un schéma vaccinal complet. Il est indispensable d’aller vers les citoyens non vaccinés et parmi lesquels ceux qui sont les plus éloignés de l’information ou les plus indifférents face à la vaccination. C’est un enjeu de solidarité et d’engagement de l’ensemble de la société pour faire face à l’épidémie.

Même s’il semble moins dangereux que les autres souches, le variant Omicron est beaucoup plus contagieux et circule beaucoup plus vite sur notre territoire, il y a donc un risque plus important de contracter la maladie et, le cas échéant, de développer une forme grave, a fortiori si la personne n’est pas vaccinée.

Enfin, j'ai également voté en faveur du renforcement des sanctions en cas de fraude. Il est intolérable, alors que nous déplorons en France plus de 120 000 décès depuis le début de l’épidémie et alors que nombre de nos concitoyens se trouvent en réanimation et dont la vie est en danger, de jouer ainsi avec la santé des Français et de fabriquer aujourd’hui de faux passes sanitaires et plus tard de faux passes vaccinaux. C’est ensemble que nous lutterons contre cette épidémie et c’est ensemble que nous en viendrons à bout.

Précédent
Précédent

Lancement d'une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose

Suivant
Suivant

Ce qui change au 1er janvier