Mon combat du mois de novembre : Agir pour un Environnement Éducatif serein
La lutte contre le harcèlement scolaire nécessite une action concertée à tous les niveaux de la société. En tant que défenseur de cette cause, je m'engage à continuer à œuvrer pour un environnement éducatif serein et respectueux, où chaque élève peut s'épanouir librement.
Ce mois-ci, suite à l'annonce du ministre de l'Éducation nationale d'un vaste plan interministériel, j'ai choisi de faire de la lutte contre le harcèlement scolaire mon combat du mois ! Pour lutter contre ce fléau, une mobilisation collective et des actions concrètes sont nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être des élèves.
La journée nationale de lutte contre le harcèlement du 9 novembre a été l'occasion de mettre en lumière ce fléau qui impacte la vie de nombreux enfants. Sensibiliser, informer, et agir sont les maîtres-mots de cette journée dédiée.
Nous avons partagé un temps fort à l'Assemblée nationale ce mois-ci en soutien à la lutte contre le harcèlement scolaire. De nombreux députés se sont rassemblés pour dire STOP. C'est ensemble, enseignants, parents, éducateurs, élus que nous devons œuvrer pour l'endiguer.
Enfin, je souhaite revenir sur le Plan interministériel annoncé par Gabriel Attal qui présente une avancée majeure dans cette lutte. Il vise à renforcer la prévention, à accompagner les victimes, à former les personnels éducatifs et à sanctionner les auteurs de harcèlement plus sévèrement. C’est une approche globale et coordonnée que le ministre a mise en place ! Une première en France que je salue !
Conformément à l’engagement de Gabriel ATTAL, la création d’équipes académiques dédiées à la lutte contre le harcèlement se met en œuvre.
Dans le cadre de la mission Enseignement Scolaire du PLF 2024, 30 millions d’euros supplémentaires permettent de financer la création de ces 150 postes pour lutter contre le harcèlement scolaire au niveau national.
Pour notre académie, ce sont 12 postes dédiés pour ces équipes de lutte contre le harcèlement.
Les recrutements sont d’ores et déjà lancés, pour une mise en œuvre à partir de janvier 2024.
De plus, et comme annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne fin septembre, l'exécutif lancera dès la rentrée de janvier des cours d'empathie, afin de prévenir les faits de harcèlement scolaire. Une école par département (soit 100 écoles au total) bénéficiera de ces cours chaque semaine. Les établissements de maternelle et primaire seront concernés.